l'écriture

Si le problème des dyspraxiques est l'encodage du geste (enfin, si j'ai bien compris le problème) le travail de rééducation doit être plus long. Je ne sais pas comment c'est dans le premier degré, mais chaque année j'ai de plus en plus d'enfants dyspraxiques (avec PAI) dans mes classes. 4 au total cette année. Quant aux élèves qui ne respectent pas le code graphique, ils sont pléthoriques. Savoir qu'on peut donner des exercices simples pour les faire progresser et très encourageant. Merci encore Astrak.

Le fait d'avoir de plus en plus de dyspraxiques, de dyslexiques et de dys en tous genres semble quand même confirmer un problème de pédagogie.

Il n'y a aucune raison sinon que les dys explosent à ce point !

Je veux bien croire qu'il y a une partie d'existant que l'on découvre, et qu'autrefois on diagnostiquait mal une partie des dyspraxies, mais 4 dans une classe... mon Dieu ! Il y a des modes pour les pathologies comme pour tout le reste. Il fut une époque où les femmes avaient des hystéries, où les gens faisaient de la bile, de nos jours, on est dys.

Bon, en tout cas, un apprentissage structuré, bien mené, où on garde en tête quelques grands principes essentiels, ne peut que faire du bien aux dys. Va voir sur le site sos-ecriture.fr, on voit la rééducation d'une petite fille dyspraxique, qui écrit à la perfection !

Principes à garder en tête :
1. Ne demander à l'élève de faire que ce qu'on lui a appris
2. Aller du geste vers la trace, et pas le contraire
3. Verbaliser les lettres que l'on écrit, jamais le tracé
4. Eviter tout ce qui peut faire obstacle à la fluidité du tracé en ajoutant des "pièges" (bouclettes, accroches, ornements...)

Tous ces nouveaux cas interrogent évidemment. En même temps, lorsque je parle de 4 élèves au total, c'est 4 sur mes quatre classes. Ouf ! Mais ça reste beaucoup quand même, surtout si j'y rajoute mes dylexiques.
J'adhère tout à fait à ce que tu dis concernant les modes pour les pathologies. C'est très pratique. Néanmoins, les dys- existent vraiment et ils risquent de pâtir de ce phénomène.
Je garde bien en tête tous les principes que tu énumères et qui me semblent être du bon sens. Je trouve qu'il est toujours utile de rappeler le bon sens.

100 % d'accord : les vrais dyslexiques, les vrais dyspraxiques, les vrais surdoués, etc., pâtissent de ces modes plus encore que les autres !