Un nouveau

Bonjour,

je suis professeur des écoles, titulaire d'une maîtrise de Lettres Modernes.
J'ai repris un cursus en Lettres Classiques dont je termine la 2e année, dans l'intention de passer le CAPES LC.
Je suis ravi de voir qu'il y en a d'autres encore intéressés par des cursus non rentables.
Bien cordialement,

Eumée



J'édite : je suis également l'heureux papa de deux petites adorables petites chéries d'amouuur (18 mois et 4 ans).

Bonjour,

Bienvenue chez les classiques.

C'est le bon moment pour passer le CAPES LC. Je te conseille de t'y inscrire dès l'an prochain.

Sinon, il me semblait que les PE pouvaient passer directement certifiés d'une discipline avec validation à la fin. En tout cas, en Martinique, ça se fait beaucoup.

Oui, oui, je compte bien m'y inscrire dès l'année prochaine.

Tu dis :
Sinon, il me semblait que les PE pouvaient passer directement certifiés d'une discipline avec validation à la fin. En tout cas, en Martinique, ça se fait beaucoup.



Pourrais-tu être plus explicite ?

Tu peux passer un concours (externe, interne) : c'est le mieux, tu es tranquille. En plus en LC, il y a plus de postes que de candidats.

Tu peux demander un détachement : http://47.snuipp.fr/IMG/pdf/Circulaire_Mobilite_1er_2nd_Degre.pdf

Je ne connais plus le dispositif, mais je sais que les PE peuvent demander à être intégré chez les PLC. De toute façon, à partir de 2 ans de détachement, tu peux demander l'intégration.

Le PDF n'affiche rien sauf des feuilles blanches.

Etant donné que je suis déjà T6 dans le 1er degré, normalement je peux m'inscrire au concours interne. Mais quand je vois le taux de réussite au concours externe, je suis circonspect. Vaudrait-il mieux s'inscrire dans les deux ?

Inscris toi dans les deux, passe les deux, et l'externe, si tu as un niveau correct, ça passe.
Tu as une licence de LC déjà.

Je te mets le PDF dans ce message ci-joint, regarde en dessous.

C'est ok pour le PDF. Merci.

Non, je suis en train de passer la licence LC, c'est une maîtrise de LM que je possède.

La question du détachement semble intéressante mais encore faut-il savoir à quelles conditions l'on est soumis. Si c'est pour être un prof de collège de seconde zone, ou considéré comme tel, non merci. Si c'est pour être intégré de façon satisfaisante (salaire compris), c'est à voir.

De toute façon, mon objectif reste quand même le CAPES, tu le disais toi-même, c'est le plus simple !

Avec un détachement, tu obtiens l'échelon le plus proche de celui des PE ou immédiatement supérieur, c'est à dire que niveau argent, tu ne perds rien.
Concernant ton poste, même avec le CAPES ou l'agreg, tu peux être prof de seconde zone. Si tu es marié/pacsé avec 2 enfants, tu as plus de chances de ne pas trop bouger.
Est-ce que tu t'en sors bien ? Ca marche le grec ?
Au fait, tu es dans quelle académie ?
Sinon, tu peux venir en Martinique, on manque terriblement de profs de LC.

Je suis revenu en Bretagne après quelques années en région parisienne. Cela m'a coûté une année de séparation avec ma femme et mon aînée qui, à l'époque, avait 18 mois. Alors la Martinique...

Je ne m'en sors pas trop mal. Le plus dur c'est de gérer vie de famille et étude le soir. Il y a la question du temps bien sûr, mais le pire reste la fatigue. La trentaine ne doit pas y être étrangère. Mais certains soirs, je m'endors sur le bureau .

Quant au grec, c'est redoutable ! L'accentuation, la morphologie verbale... Le latin à côté, c'est presque la balade (j'ai dit presque). Il faut revoir constamment le grec sinon il part, le latin reste assez bien lui. Mais avant tout, je savoure d'étudier ces langues érudites. Ben oui, il faut s'encourager un peu.

Sinon, comme prof de 2nd zone, j'ai fait une belle expérience cette année. Le meilleur canton du département : la moitié des élèves sont de très grands fainéants (si si !), et les parents te considèrent comme un domestique (tu comprends : tu es payé avec leurs impôts, tu es donc prié d'obtempérer à la moindre injonction de leur part !). Conclusion : mes élèves parisiens avaient un niveau de départ moins élevé mais leur progression sur une année était très importante, et au final ils arrivaient plus loin que mes petits Bretons. C'est vrai que je n'étais pas dans la pire des ZEP mais quand même !