Votre parcours, lettres toujours?

.

Après mon bac ES, prépa lettres a/l pdt un an, puis 2e année de licence de lettres modernes à la fac.

.

J'ai fait un virage certain en prenant Lettres Modernes et LV Irlandais après avoir passé un Bac S option Ecologie..
J'arrive pas à concilier ces deux passions dans les études(bouquins et nature)...

Après mon bac L option art dramatique, j'ai choisi de faire un deug d'arts du spectacle, mais l'approche du théâtre dans la filière ne m'a pas plu du tout : trop axée sur les créations contemporaines, peu d'histoire du théâtre, peu de pratique en dehors du "jeu de l'acteur" (= zéro approche technique comme mise en scène, éclairage...).
Du coup j'ai décidé de rentrer en lettres modernes car la littérature me manquait trop, j'ai demandé une équivalence de mon deug d'arts du spectacle en deug de lettres modernes, et voilà ! j'ai débarqué en licenve, puis master/capes, puis agrég'... pfiou, ça me rajeunit pas !

je viens d'un bac L et je suis ensuite directement rentrée en 1° année de LM...

Bac L, deux mois d'hypokhâgne suivis d'une année sabbatique à Bordeaux puis Licence de Lettres modernes à Lyon!

T'as pas tenu en HK ?

Disons que je me suis ennuyée. La littérature c'était vraiment ce que j'aimais alors la pluridisciplinarité (géographie, langue entre autres) et j'ai vécu un réel enfer pendant les cours de latin à raison de 5h par semaine... Voilà.

Par contre, il m'arrive parfois de regretter mon départ précipité.Je suis partie sur un coup de tête...Enfin, je suis venue, j'ai vu mais n'ai pas vaincu!

C'est vrai, ds ma prépa aussi, il y avait bcp d'heures de latin. A la fin c'était très fatiguant ! Et imagine, j'ai tenu l'année...

Après mon bac L, poussée par mon entourage et par mes profs, j'ai tenté une hypokhâgne, sans grande conviction... Comme Noune, j'ai moyennement apprécié la pluridisciplinarité (c'est effectivement appréciable du point de vue de la culture générale, mais j'ai énormément souffert du poids que représentaient l'histoire, la géographie... et bien sûr, le latin ). En fait de formation, j'ai plutôt eu l'impression de vivre un formatage. En bref, j'ai très vite eu le sentiment d'étouffer dans un système qui ne tenait pas ses promesses. Mais comme je dois avoir un côté un peu maso sur les bords, j'ai persisté, je suis allée au bout de mon année et j'ai même poussé la plaisanterie jusqu'à aller en khâgne. Grosse erreur : ça a été une année épouvantable où j'ai frisé la dépression, assortie d'une démotivation générale et de résultats en chute libre .
Bref : au bout de deux ans dans cet enfer (qui m'a quand même apporté pas mal de choses, soyons honnêtes et rendons à César ce qui est à César), j'ai bifurqué à la fac pour une licence de lettres modernes. Ce fut un vrai soulagement, un retour à la vie normale, et surtout un vrai bonheur de pouvoir enfin construire moi-même mon parcours et me "spécialiser" dans une matière que j'avais choisie. Après quoi, Master 1 de LM, où j'ai pu tâter des affres, des doutes et des vertiges de l'écriture du mémoire... Dit comme ça, ça a l'air affreux, mais en fait j'ai passé l'année à me faire plaisir ; j'ai donc rempilé pour un M2.
Quant à l'an prochain, j'hésite entre me lancer dans une thèse ( ) ou présenter les concours ( ) : on verra bien...

Voilou... [3615 mylife off]

Ok !

Bac L, 2 ans prépa lettres, licence (que j'ai détestée) et maitrise (que j'ai adorée) de lettres, puis CAPES.
Tout ça pour tout plaquer...

k-ro a écrit:

Bac L, 2 ans prépa lettres, licence (que j'ai détestée) et maitrise (que j'ai adorée) de lettres, puis CAPES.
Tout ça pour tout plaquer...

sans indiscrétion, pourquoi as-tu détesté la licence K-ro?

Enola a écrit:

sans indiscrétion, pourquoi as-tu détesté la licence K-ro?

Je comptais tenter le CAPES ; j'avais donc choisi des matières présentes aux épreuves : ancien français et français moderne. J'ai détesté le côté techniciste de ces matières. Et j'ai fait un mauvais choix en littérature. J'ai pris littérature francophone (sujet intéressant) ; or, les cours étaient nullissimes. Des généralités inintéressantes sur les oeuvres, on n'a jamais attaqué les textes en eux-mêmes.
Du coup, j'ai eu ma licence ric-rac avec une petite moyenne de 10,3.

k-ro a écrit:

Enola a écrit:

sans indiscrétion, pourquoi as-tu détesté la licence K-ro?

Je comptais tenter le CAPES ; j'avais donc choisi des matières présentes aux épreuves : ancien français et français moderne. J'ai détesté le côté techniciste de ces matières. Et j'ai fait un mauvais choix en littérature. J'ai pris littérature francophone (sujet intéressant) ; or, les cours étaient nullissimes. Des généralités inintéressantes sur les oeuvres, on n'a jamais attaqué les textes en eux-mêmes.
Du coup, j'ai eu ma licence ric-rac avec une petite moyenne de 10,3.

d'accord....
c'est vrai qu'un des inconvéniants de l'université est le manque d'heures de cours, du coup il est rare d'avoir le temps d'approfondir les oeuvres étudiées et c'est dommage....

Ca dépend beaucoup des profs, en fait...

En L3, j'ai choisi certains cours de spécialité par rapport au professeur que je savais très intéressant, très intelligent et les cours étaient passionnants et enrichissants.

Pandore_a a écrit:

Ca dépend beaucoup des profs, en fait...

En L3, j'ai choisi certains cours de spécialité par rapport au professeur que je savais très intéressant, très intelligent et les cours étaient passionnants et enrichissants.

Je fonctionne comme toi Pandore_a ! C'est vrai que c'est souvent une bonne stratégie de choisir les cours d'abord en fonction des profs, ça évite les déceptions du genre "sujet passionnant mais prof nul" ... Alors qu'à l'inverse, un prof passionnant saura éveiller l'intérêt des étudiants pour un thème ou une problématique qui ne les branchait pas forcément au départ...

Nastia a écrit:

Je fonctionne comme toi Pandore_a ! C'est vrai que c'est souvent une bonne stratégie de choisir les cours d'abord en fonction des profs, ça évite les déceptions du genre "sujet passionnant mais prof nul" ...

Malheureusement, je ne connaissais pas la fac, vu que je sortais de prépa. Mais c'est clair que j'ai été super déçue. Mais, apparemment, les cours de littérature comparée sont rarement géniaux, à Paris IV. (J'ai quand même l'impression d'avoir choisi le plus nul).

k-ro a écrit:

Nastia a écrit:

Je fonctionne comme toi Pandore_a ! C'est vrai que c'est souvent une bonne stratégie de choisir les cours d'abord en fonction des profs, ça évite les déceptions du genre "sujet passionnant mais prof nul" ...

Malheureusement, je ne connaissais pas la fac, vu que je sortais de prépa. Mais c'est clair que j'ai été super déçue. Mais, apparemment, les cours de littérature comparée sont rarement géniaux, à Paris IV. (J'ai quand même l'impression d'avoir choisi le plus nul).

Oui, c'est ça qui est dommage quand on sort de prépa : on se fait piéger par méconnaissance du système et des profs... Mais ça ne t'a finalement pas pénalisée, c'est l'essentiel !
(Et pas de réponse négative du genre : "oui mais ça servait à rien vu que j'ai tout plaqué". Tu vas trouver ta voie. C'est sûr. J'ai dit. ).

Je tiens juste à préciser qu'on n'a pas le choix dans toutes les facs pour le prof ou la matière..
Chez moi c'est imposé par exemple, selon le nom de famille (bon après on peut toujours essayer de s'arranger mais faut de solides arguments..)

Dommage...
Et c'est même le cas pour les "spécialités"? Pas de choix possible? Tout le monde fait pareil?

Non on a justement le choix pour les spécialités et les langues (et ce semestre pour le thème de la litté comparée.)

Mais bon moi j'ai pas à m'en plaindre ça à un avantage niveau social puisque ca donne des classes qui finissent par assez bien se connaître!

Meor a écrit:

Non on a justement le choix pour les spécialités et les langues (et ce semestre pour le thème de la litté comparée.)

Mais bon moi j'ai pas à m'en plaindre ça à un avantage niveau social puisque ca donne des classes qui finissent par assez bien se connaître!

Même chose dans ma fac, cours imposés, sauf pour les spécialités & les langues.
Cependant, pas de classement par ordre alphabétique & tout le monde a les mêmes profs !