Suis-je une maman chiante, ou cette école est-elle vraiment nulle???

Merci! ça ne me dérange pas qu'il plane. Ce qui m'embête c'est que les apprentissages ne passent souvent pas à temps. C'est bien pour ça que louper des éval bêtement me fiche en rogne!
Je vais voir tout ça à la rentrée.

Hé hé hé... la fameuse éval de sciences sur les 5 chapitres depuis septembre, non notée par mon fils en plus... et pour laquelle ils aveint une semaine de préparation, en plus du reste bien sûr.

1 A quoi servent les aliments que nous avalons?
2 Quelles sont les différentes familles d'aliments qui permettent d'équilibrer notre alimentation?
3 Compose un menu équilibré de ton choix en indiquant les familles d'aliments.
4 Pour quelles rasions un sportif de 30 ans et une écolière de 12 ans ne doivent pas manger la même quantité d'aliments? Explique.
5 Quelles sont les différentes dents? Quel est le rôle de chacune?
6 Qu'est-ce que la digestion?
7 Trace le trajet des aliments (à dessiner entièrement).
8 Qu'est-ce que l'absorption?
9 Quelle est la durée totale de la digestion?
10 Qu'est-ce que la respiration?
11 Pour quelles raisons l'oxygène est-il transporté à tous les organes par le sang?
12 Quels éléments composent l'appareil respiratoire?
13 Quelles sont les différentes circulations du sang? explique leur trajet et le rôle de chacune.

  

Bien sûr, vu que nous ne l'avons pas préparée, il a NA partout, et a répondu à deux questions...

mot de la prof: c'est très insuffisant! Tu dois au moins connaître les familles d'aliments.

bref...

Ce n'est que de la leçon, non? Cela ne me semble pas aberrant (ma mère est instit' en CM2 et donne souvent des contrôles de ce genre).

Qu'est-ce qui te dérange?

Pour le fait de noter ou non, il a dû oublier. L'instit' devrait regarder si c'est noté pour tout le monde.

je trouve que ça fait beaucoup de notions d'un coup, quand même...

Après, un gros contrôle moins souvent ou des petits plus fréquents, c'est la liberté pédagogique de l'enseignant selon moi.

13 questions sur des cours dont certains datent de septembre à des gamins qui n'ont jamais rien eu à apprendre par coeur jusque-là, je trouve ça juste ahurissant. On est en CE2, pas en CM2 justement. Mais la prof avait des CM jusque-là...
Apprendre par coeur et restituer des connaissances, c'est une compétence en soi. Donc il me semble assez logique de commencer doucement quoi. C'est le tout premier contrôle de connaissances de leur scolarité! D'ailleurs, les gamins qui ont préparé se sont bien plantés pour beaucoup visiblement. La maman PE avec qui je discute était tout aussi dépitée, avant les vacances.

Oui il a juste oublié, mais justement, elle refuse de vérifier. Tant pis.
Bref, j'en avais parlé avant les vacances, donc voilà.

Ok, je n'avais pas compris qu'il était au CE2.
Tu es certaine qu'il n'y avait rien à apprendre jusque là? Ce ne serait pas ton fils qui n'a pas noté?

annesoso a écrit:

Après, un gros contrôle moins souvent ou des petits plus fréquents, c'est la liberté pédagogique de l'enseignant selon moi.

Je ne suis pas d'accord. La liberté pédagogique veut bien dire qu'on fait de la pédagogie. Balancer 13 questions comme ça, alors qu'il faut remonter à 5 mois, c'est impossible, et ce n'est pas pédagogique du tout. Je doute que la majorité des PE fonctionne comme ça honnêtement.

annesoso a écrit:

Ok, je n'avais pas compris qu'il était au CE2.
Tu es certaine qu'il n'y avait rien à apprendre jusque là? Ce ne serait pas ton fils qui n'a pas noté?

En fait il devait juste lire la leçon. Donc, oui, j'ai essayé de lui faire retenir deux trois trucs, mais jamais je n'ai imaginé qu'ils auraient une éval aussi massive au bout de 6 mois! En fait elle a pris presque toutes les compétences de la partie sciences, et elle les évalue d'un coup.
D'une manière générale, on voit bien que l'évaluation n'est pas pensée du tout de toute façon...

Pour les instit' de cycle 3 que je connais dans l'école de ma mère, ils fonctionnent de la sorte.
Par contre, ils font rédiger de petites fiches "mémo" pour lister les notions vues au fur et à mesure des leçons. Il n'y a que peu de contrôles mais gros à chaque fois.

Deux contrôles de sciences dans l'année???

Je ne sais pas si deux seulement mais je sais qu'ils en font très peu et évaluent beaucoup de compétences d'un coup.

Je trouve qu'il n'y a rien de tel pour les mettre en échec, quel que que soit ne niveau d'ailleurs. Toujours est-il qu'en ce1, on n'apprend rien, si ce n'est des poésies. Alors attendre d'eux qu'ils apprennent par coeur 12 pages en une semaine, c'est ubuesque.

abcdefgh: je viens d'aller sur ton blog! Pff... les autodictées, le Qcm de lecture... ça fait rêver...

D'un autre côté, ce n'est qu'une infime partie de tout ce qu'on a à faire. Je trouve que deux contrôles de sciences, c'est largement suffisant.

Qu'on allège déjà les programmes dans ces domaines (hist, géo, sciences, éducation civique, anglais...) et on pourra faire davantage de contrôles. Ou plutôt, davantage de choses à la portée véritable d'enfants de Ce2.

Ce sont d'abord les programmes -complètement déconnectés de la réalité d'une classe et de l'âge de ces enfants- qui les/nous mettent en échec.

Oui c'est certain! Quand je vois le vocabulaire qu'il y a dans les leçons!
Néanmoins, sur tous les blogs de PE que je vois, les évaluations sont bien plus à leur portée que ça: des schémas à compléter par exemple, plus quelques questions, et généralement sur une partie du programme seulement. L'alimentation par exemple. Du coup, ce sont des évaluations courtes j'imagine. Mais apprendre autant de cours quand on ne l'a jamais fait avant, c'est impossible. Les programmes des 6èmes sont aussi bcp trop chargés, mais personne ne donne de contrôle sur toute la conjugaison par exemple. Ou alors pourquoi pas en bilan , une fois que tout a été évalué une fois avant, histoire de réactiver les choses.
Enfin dans notre cas, le problème ne s'est même pas posé, vu qu'il ne l'avait pas notée!

Le truc, c'est que ne voyant rien venir, je me suis dit, naïvement, qu'elles les évaluerait plus tard, sur d'autres chapitres, mais jamais sur tout. J'imagine qu'il aurait fallu y revenir tous les week-end pour entretenir les connaissances, tout comme en HG ou en anglais. Mais on ne peut pas passer tout notre temps à réinterroger nos enfants pendant des mois sur les mêmes leçons. Au bout de 5 mois, ça fait beaucoup. Du coup, j'ai repris ton idée de mini autodictées: ce soir, je lui ai donné une petite phrase qui reprend des règles d'orthographe et qui parle de la préhistoire!

Sinon en mettant le ce2 dans le cycle 2, ils vont peut-être les remettre en simple matières de découverte non? Cela dit, l'Histoire et la géo, ça passe assez bien je trouve. La Préhistoire ça peut leur plaire à 8 ans. La circulation sanguine...

Oui, ça leur plaît ! A 8-9 ans, ils commencent à réaliser l'existence de ce qui ne se voit pas (électricité, organes, air...), ou de ce qui est très lointain (planètes, préhistoire...), et ça les intéresse.
Mais ce ne peut être qu'une approche, tu as raison.

Je ne vois pas d'un très bon œil le fait que le Ce2 se situe au cycle 2. Ce choix est, à mon avis, motivé par le faible niveau des élèves en lecture. Ils vont avoir un année de plus pour apprendre à lire (ce qui recule d'autant tout le reste). Il aurait été plus intelligent d'alléger les matières "d'éveil", ou d'avoir le courage de plébisciter des méthodes de lecture plus efficace et moins chronophage.
Mais ce n'est pas demain la veille.

D'ailleurs, je ne sais même pas si je modifierais d'un iota de ma façon d'enseigner, dans la mesure où j'adapte le programme au niveau réel de mes élèves, et que mes séquences m'ont pris des années à concevoir - et que je les modifie encore.

On ne sait pas encore ce qu'ils vont faire, on verra bien.
Cela dit, mon fils déchiffre très bien, il met le ton, la ponctuation... Mais il ne comprend pas très bien ce qu'il lit. Remettre l'accent sur la lecture en ce2 permettrait peut-être d'arriver en cm1 en ayant développé cette compétence. Cette année, il fait très peu de lecture, et beaucoup beaucoup de langue. En allégeant les matières de découverte, on pourrait laisser de la place pour la lecture et l'écriture. En plus, tous mes collègues de sciences et d'H-G trouvent que les primaires en font trop, et qu'au final, ils ne savent pas grand chose en arrivant en 6ème. Alors...

abcdefgh a écrit:

Oui, ça leur plaît ! A 8-9 ans, ils commencent à réaliser l'existence de ce qui ne se voit pas (électricité, organes, air...), ou de ce qui est très lointain (planètes, préhistoire...), et ça les intéresse.
Mais ce ne peut être qu'une approche, tu as raison.

Je ne vois pas d'un très bon œil le fait que le Ce2 se situe au cycle 2. Ce choix est, à mon avis, motivé par le faible niveau des élèves en lecture. Ils vont avoir un année de plus pour apprendre à lire (ce qui recule d'autant tout le reste). Il aurait été plus intelligent d'alléger les matières "d'éveil", ou d'avoir le courage de plébisciter des méthodes de lecture plus efficace et moins chronophage.
Mais ce n'est pas demain la veille.

D'ailleurs, je ne sais même pas si je modifierais d'un iota de ma façon d'enseigner, dans la mesure où j'adapte le programme au niveau réel de mes élèves, et que mes séquences m'ont pris des années à concevoir - et que je les modifie encore.

Tu fais des séquences en français ou en maths?

sara sara a écrit:

(...) Mais il ne comprend pas très bien ce qu'il lit. Remettre l'accent sur la lecture en ce2 permettrait peut-être d'arriver en cm1 en ayant développé cette compétence. Cette année, il fait très peu de lecture, et beaucoup beaucoup de langue.

Je ne suis pas certaine que l'on puisse enseigner la compréhension (pardon, Monsieur Goigoux) en dehors de la grammaire .
L'étude de la langue -l'analyse grammaticale, les substitutions pronominales, la conjugaison, les connaissances lexicales : familles de mots- me semble le meilleur moyen pour accéder à une compréhension fine des textes. Il est donc très important de remettre l'accent sur la grammaire dès le cycle 2.
A mon humble avis, le seul moyen d'améliorer la lecture, c'est d'automatiser un maximum de connaissances orthographiques et grammaticales.

Citation :

En allégeant les matières de découverte, on pourrait laisser de la place pour la lecture et l'écriture. En plus, tous mes collègues de sciences et d'H-G trouvent que les primaires en font trop, et qu'au final, ils ne savent pas grand chose en arrivant en 6ème. Alors...

Il faudrait surtout redonner aux PE une liberté inconditionnelle sur la façon d'aborder et de traiter ces disciplines : possibilité de choisir des périodes, des thèmes scientifiques... en fonction des propres compétences des PE et des capacités des élèves.
On a voulu collégiser le cycle 3, et c'est vrai que l'on se demande ce qui reste de tout cela.

D'un autre côté, il faut que les profs de collège soient conscients qu'une période historique abordée une seule fois en primaire ne peut être acquise, mais que leurs collègues de primaire ont ouvert une porte sur la culture historique. Qu'il faut plusieurs années pour acquérir des notions, et que ce n'est pas en les supprimant radicalement au primaire que ça va être mieux.
En gros il faut qu'ils arrêtent de seriner pour se rassurer qu'on ne fait rien (de bien) en Primaire, et de penser qu'en leur donnant des élèves vierges de toute culture scientifique et/ou historique, on leur facilitera la tâche... L'apprentissage, ce n'est pas écrire des vérités de haut niveau sur un livre blanc, mais réactiver sans cesse des notions en les complexifiant très progressivement.

sara sara a écrit:

Tu fais des séquences en français ou en maths?

Si tu appelles comme moi "séquence" un ensemble de séances organisées visant une notion ou d'une compétence à acquérir, oui.

abcdefgh a écrit:

sara sara a écrit:

(...) Mais il ne comprend pas très bien ce qu'il lit. Remettre l'accent sur la lecture en ce2 permettrait peut-être d'arriver en cm1 en ayant développé cette compétence. Cette année, il fait très peu de lecture, et beaucoup beaucoup de langue.

Je ne suis pas certaine que l'on puisse enseigner la compréhension (pardon, Monsieur Goigoux) en dehors de la grammaire .
L'étude de la langue -l'analyse grammaticale, les substitutions pronominales, la conjugaison, les connaissances lexicales : familles de mots- me semble le meilleur moyen pour accéder à une compréhension fine des textes. Il est donc très important de remettre l'accent sur la grammaire dès le cycle 2.
A mon humble avis, le seul moyen d'améliorer la lecture, c'est d'automatiser un maximum de connaissances orthographiques et grammaticales.

Citation :

En allégeant les matières de découverte, on pourrait laisser de la place pour la lecture et l'écriture. En plus, tous mes collègues de sciences et d'H-G trouvent que les primaires en font trop, et qu'au final, ils ne savent pas grand chose en arrivant en 6ème. Alors...

Il faudrait surtout redonner aux PE une liberté inconditionnelle sur la façon d'aborder et de traiter ces disciplines : possibilité de choisir des périodes, des thèmes scientifiques... en fonction des propres compétences des PE et des capacités des élèves.
On a voulu collégiser le cycle 3, et c'est vrai que l'on se demande ce qui reste de tout cela.

D'un autre côté, il faut que les profs de collège soient conscients qu'une période historique abordée une seule fois en primaire ne peut être acquise, mais que leurs collègues de primaire ont ouvert une porte sur la culture historique. Qu'il faut plusieurs années pour acquérir des notions, et que ce n'est pas en les supprimant radicalement au primaire que ça va être mieux.
En gros il faut qu'ils arrêtent de seriner pour se rassurer qu'on ne fait rien (de bien) en Primaire, et de penser qu'en leur donnant des élèves vierges de toute culture scientifique et/ou historique, on leur facilitera la tâche... L'apprentissage, ce n'est pas écrire des vérités de haut niveau sur un livre blanc, mais réactiver sans cesse des notions en les complexifiant très progressivement.

Ce qu'ils disent, c'est justement l'inverse: les élèves font beaucoup d'Histoire, ou de géo, écrivent parfois plus que les 6èmes, mais sont parfois incapables de situer les continents. Leur avis est qu'il faudrait sûrement en faire moins, mais se concentrer sur des grands repères, sans entrer trop dans les détails. Cette année, des ce2 doivent apprendre les dates de naissance de Clovis, Pépin le bref... quelle importance?  C'est hyper dur de retenir à 8 ans ce genre de choses il me semble.

Pour la compréhension, j'ai lu ce que tu en dis sur ton blog. Je ne sais pas... je me dis qu'il y a quand même des choses à faire. Faire lire un texte avec un question posée au préalable permet par exemple de se concentrer un peu plus sur le texte, car on cherche quelque chose de précis. Et puis accorder de la place à la lecture dans la semaine, tout simplement peut-être.

Bonsoir tout le monde, alors je suis désolée de poster ici parce que le titre ne convient pas tout à fait mais je n'ai pas trouvé de sjt de discussion qui corresponde.
Attention je ne remets pas en cause la pédagogie de qui que ce soit, ce n'est pas mon propos, je désire avoir un conseil parce que c'est l'attitude d'un PE (PE de ma fille l'année prochaine) qui me préoccupe.
Je m'explique: l'instit' en question est accusé par les enfants de négligences multiples, menaces verbales et physiques... La peur règne dans la classe et malgré de nombreuses remontées à l'inspection, rien n'est fait, il est "protégé" dans la mesure où une inspection n'a rien détecté de grave. Les excuses avancées sont qu'il a été très mal reçu par ses collègues, qu'il n'a que des élèves à pb (non mais là, j'ai vraiment halluciné parce qu'il parle de gamins de 4 ans du centre ville, et que je connais pour la plupart) que les parents sont trop pénibles et l'ont détesté depuis le début... bref, il est victime. Ce qui nous inquiète, c'est que les faits rapportés par les enfants sont suffisamment sérieux, qu'il n'y a aucune communication possible avec l'enseignant, que l' inspection académique refuse de faire quoi que ce soit;
Je ne mêle pas de ce que fait un enseignant pédagogiquement, là, c'est le comportement inadapté du PE qui est en cause.
Quelqu'un parmi vous a déjà connu cette situation? Les profs des écoles que faut-il faire?
Des parents ont déjà réservé les quelques places dans le privé et bref, à part déscolariser mon bout de chou, je n'ai pas de solution, ses collègues refusent de donner les répartitions des classes (ce que je comprends). La fin de l'année s'approche et je ne sais plus trop quoi faire.
C'est un peu une bouteille à la mer que je lance... Ne m'en veuillez pas pour les fautes et les maladresses d'expression.
Merci

Le mieux est peut-être d'attendre :
- les résultats du mouvement. Si le PE est mal dans cette école, il aura sans doute demandé à bouger;
- de voir si ta fille l'a effectivement à la rentrée;
- et de te faire le cas échéant ta propre opinion.

Sinon, je ne sais pas.

Le problème, c'est que le pédagogie a aussi à voir avec le comportement. Aucun enfant ne peut travailler convenablement dans la peur...
On a eu le cas l'an dernier, et la PE est effectivement partie (école de centre ville aussi). Le mien a très très peu confiance en lui et ne tente aucun exercice s'il n'a pas le sentiment que c'est facile. Du coup il a des remarques pas possibles du type "Je ne sais pas si tu as mérité tes vacances!", alors qu'il n'a juste rien compris. Il y a certainement son caractère propre qui est en jeu, mais passer un an dans la peur laisse des traces. Après, effectivement, ta fille ne l'aura peut-être pas, tout simplement.
Des parents devraient peut-être se rendre à l'inspection, passer un cran. Le soucis, c'est que souvent, on n'ose pas en parler au prof, encore moins à l'inspection, et quand on se rend compte de l'ampleur du pb, c'est déjà Avril, l'année est bien avancée, donc on laisse tomber.
Les parents de mon collège luttent pour déloger une collègue, qui ne fait pratiquement pas cours depuis 8 ans, et je peux te dire que l'institution ne bouge pas le petit doigt, tant pis pour les élèves...

aziadé a écrit:

Bonsoir tout le monde, alors je suis désolée de poster ici parce que le titre ne convient pas tout à fait mais je n'ai pas trouvé de sjt de discussion qui corresponde.  
Attention je ne remets pas en cause la pédagogie de qui que ce soit, ce n'est pas mon propos, je désire avoir un conseil parce que c'est l'attitude d'un PE (PE de ma fille l'année prochaine) qui me préoccupe.  
Je m'explique: l'instit' en question est accusé par les enfants de négligences multiples, menaces verbales et physiques... La peur règne dans la classe et malgré de nombreuses remontées à l'inspection, rien n'est fait, il est "protégé" dans la mesure où une inspection n'a rien détecté de grave. Les excuses avancées sont qu'il a été très mal reçu par ses collègues, qu'il n'a que des élèves à pb (non mais là, j'ai vraiment halluciné parce qu'il parle de gamins de 4 ans du centre ville, et que je connais pour la plupart) que les parents sont trop pénibles et l'ont détesté depuis le début... bref, il est victime. Ce qui nous inquiète, c'est que les faits rapportés par les enfants sont suffisamment sérieux, qu'il n'y a aucune communication possible avec l'enseignant, que l' inspection académique refuse de faire quoi que ce soit;
Je ne mêle pas de ce que fait un enseignant pédagogiquement, là, c'est le comportement inadapté du PE qui est en cause.
Quelqu'un parmi vous a déjà connu cette situation? Les profs des écoles que faut-il faire?
Des parents ont déjà réservé les quelques places dans le privé et bref, à part déscolariser mon bout de chou, je n'ai pas de solution, ses collègues refusent de donner les répartitions des classes (ce que je comprends). La fin de l'année s'approche et je ne sais plus trop quoi faire.  
C'est un peu une bouteille à la mer que je lance... Ne m'en veuillez pas pour les fautes et les maladresses d'expression.
Merci

Oui, malheureusement. Si c'était à refaire, je l'inscrirais dans le privé sans une hésitation.
L'année ne s'est pas mal passée en apparence, il faisait partie des "bons" élèves, mais la peur permanente a laissé des traces longtemps dont il n'a parlé que plusieurs années après.
Tout le monde était au courant, il y a eu des plaintes au rectorat, des parents en colère qui sont venus faire un scandale à l'école, mais rien n'a changé jusqu'à la retraite de cette personne qui n'a jamais je crois douté d'elle-même.