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| Rythmes scolaires : premiers couacs d’un échec programmé | |
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+8Aline Emi de Cambrai Artémis Pr. Platypus knack abcdefgh Ln_hana Frankenstein 12 participants | |
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Frankenstein Niveau C
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| Sujet: Re: Rythmes scolaires : premiers couacs d’un échec programmé Ven 29 Nov - 12:20 | |
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| | | Frankenstein Niveau C
Nombre de messages : 2234 Localisation : Sud Emploi : PE (ZIL) Etudes, Loisirs ou Autre : musique classique(chant choral), sport, politique, la science... Date d'inscription : 15/05/2012
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| Sujet: Re: Rythmes scolaires : premiers couacs d’un échec programmé Jeu 5 Déc - 22:08 | |
| Bon, pas terrible cette grève...mais ça coûte cher et le gvt le sait. Ceci dit, on est loin d'avoir perdu la partie ! Et certains syndicats vont regretter leur mollesse !
Le Snuipp, qui a perdu un millier d'adhérents cet automne, est catastrophé par sa gestion des événements :
"« Nous traversons aujourd’hui des heures difficiles, sans doute sans précédent dans l’histoire du SNUipp-FSU et je pèse mes mots. Nous n’avons pas été capables d’analyser et d’anticiper une situation. Nous n’avons pas été en situation de l’organiser et pour la première fois de notre existence, une partie des événements nous a échappé, laissant le champ libre à d’autres qui s’en sont largement emparé [FO et SUD] ».
A un an des élections professionnelles, l’attaque est d’autant plus violente que ces mots ont été prononcés lors du dernier conseil national, les 19 et 20 novembre, par le secrétaire général adjoint de l’organisation, Christian Navarro, le numéro deux derrière le secrétaire général, Sébastien Sihr. Les nouveaux rythmes scolaires auront-ils la peau du SNUipp ? Officiellement, Sébastien Sihr estime normal « que des voix discordantes se fassent entendre ». Christian Navarro, lui, se refuse à répondre au Monde, précisant par SMS que « Sébastien Sihr est porte-parole »."
http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/12/05/rythmes-scolaires-le-principal-syndicat-d-instituteurs-appelle-a-la-greve_3525168_3224.html | |
| | | Frankenstein Niveau C
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| Sujet: Re: Rythmes scolaires : premiers couacs d’un échec programmé Ven 6 Déc - 13:17 | |
| Et si Delanoë commençait à comprendre ??
Le Maire de Paris a déclaré : "J’ai entendu, j’ai lu. Les grèves ont été suivies (…) Il est exact de dire qu’il y a de la souffrance et de l’insatisfaction (...). Cette souffrance est exacerbée par la réforme."
Le Maire de Paris a expliqué : "Je ne pense pas que nous puissions revenir à la semaine de 4 jours. Cela demanderait une réorganisation de toute la collectivité. Jusqu’au 3 juillet, il va falloir que l’année scolaire se déroule sur la base des 4,5 jours, dont le mercredi matin." ...et en septembre ?
http://75.fo-snudi.fr/spip.php?article590 | |
| | | Frankenstein Niveau C
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| Sujet: Re: Rythmes scolaires : premiers couacs d’un échec programmé Dim 8 Déc - 11:59 | |
| George Pau-Langevin en débat avec des parents d'élèves : "Les TAP doivent être ludiques. On se planterait si on voulait qu’un animateur devienne un pseudo-enseignant !" Les représentants de parents d’élèves profitent de l’occasion pour interpeller la membre du gouvernement. « Je vais vous parler de l’envers du décor », commence Aurélie Gimeno, du réseau indépendant des parents d’élèves du Balory. Elle évoque la formation des encadrants : « Beaucoup se sont plaints du langage qu’ils emploient pour parler à nos enfants ». Enchaîne avec la question de la sécurité des enfants : « Un encadrant pour dix-huit élèves semble insuffisant lors des sorties ». La qualité des savoirs : « On doit mener un projet avec un rendu. Or, au bout de six semaines, ma fille a rapporté un bout de pâte à sel avec un trou dedans! » Aurélie Gimeno évoque aussi la fatigue des enfants. « Vous les couchez à quelle heure? », demande la ministre. « A 19 heures. Et à 19h30 ils dorment. Quand il faut se lever à 7 heures, ma fille a du mal! Certains ont en plus des activités extrascolaires qu’ils n’ont pas envie de lâcher », répond la mère. « Etes-vous obligés de les mettre au TAP ? », s’enquiert la ministre. Réponse de la mère : « Non, mais on n’a pas le choix. Les parents ne peuvent pas venir les chercher à 15h30. » Les adhérents à la FCPE ont salué la qualité de la concertation menée avec les partenaires. « On est content que le fonds d’amorçage prévu en 2013 soit prorogé en 2014. Est-il prévu aussi en 2015 pour permettre la gratuité des activités ? », demande Grégory Massamba (FCPE). Pas de réponse.
« Si on s’intéresse aux rythmes scolaires, c’est que nos enfants décrochent par rapport aux autres », rappelle George Pau-Langevin. « Depuis 2008, nos élèves de primaire passent 144 jours à l’école contre plutôt 180 dans les autres pays européens ». Elle évoque une évolution des mentalités. « Avant, les enfants étaient confiés après l’école à une nounou qui n’avait pas forcément une maîtrise de psychologie! Ils rentraient et regardaient Gulli et cela ne souciait personne. Aujourd’hui, les parents voudraient que les TAP soient des temps éducatifs de grande qualité. Ils voudraient que toute la journée, on donne aux enfants des activités perçues comme des atouts supplémentaires pour l’avenir. Or, on nous dit que les enfants sont fatigués. Quand ils ont passé cinq heures à travailler, il faut qu’ils soufflent. Les TAP doivent être ludiques. On se planterait si on voulait qu’un animateur devienne un pseudo-enseignant! »http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-et-marne-77/rythmes-scolaires-les-parents-parlent-cash-a-la-ministre-27-11-2013-3352579.php Je crois surtout qu'ils se sont déjà plantés !... Et ça ne tient pas debout puisqu'on nous apprend et nous incite, justement, à rendre l'enseignement ludique. et à devenir des pseudo-animateurs ! | |
| | | Frankenstein Niveau C
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| Sujet: Re: Rythmes scolaires : premiers couacs d’un échec programmé Mar 10 Déc - 22:51 | |
| Des centaines d’agents vacataires recrutés dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires n’ont toujours pas reçu leur paie pour le travail exercé au mois de septembre et se retrouvent sans ressources. http://75.snuipp.fr/?Communique-du-SUPAP-FSU Et: La préfecture de l'Essonne a renoncé 6 décembre à saisir la justice à l'encontre d'une commune qui a décidé de ne pas appliquer la réforme des rythmes scolaires, un « aveu de faiblesse » de l'Etat, selon le maire du village.... Le maire a annoncé son intention de saisir le Conseil d’Etat pour démontrer l’illégalité de la réforme, qui bafoue selon lui le principe de libre administration des communes. « Il y a toutes les chances que la réforme plonge. C’est un naufrage », a-t-il estimé.http://www.courrierdesmaires.fr/27904/rythmes-scolaires-letat-renonce-a-saisir-la-justice-contre-une-commune-refusant-la-reforme/ Tiens, un naufrage, c'est pas mal ça !! | |
| | | Frankenstein Niveau C
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| Sujet: Re: Rythmes scolaires : premiers couacs d’un échec programmé Jeu 12 Déc - 12:33 | |
| D'ailleurs, Peillon a déjà prévu son canot de sauvetage ! Attention, il n'y aura pas de place pour tous les collaborateurs, syndicats pro-PS compris ! | |
| | | Frankenstein Niveau C
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| Sujet: Re: Rythmes scolaires : premiers couacs d’un échec programmé Jeu 12 Déc - 12:35 | |
| Allons-y pour l'Avant et entrons dans le rythme de Noël : Les filles reviennent pour la 2ème fois (la première fois avec l'initiale de leur prénom en paillette écrite à l'envers...) avec un truc du TAP: une boule de Noël transparente avec 3 plumes dedans et du fil pour la faire tenir. Très bonne idée! (Meilleure que la lettre à l'envers)
Bon, on accroche les boules à l'arbre, et le You qui me sort: "C'est chouette , hein, on a une boule et en plus je n'ai rien fait" Ah, tu n'as pas fabriqué ta boule? Non. Si, tu as choisi les plumes pour mettre dedans certainement Non, non , Maman. Les dames ont tout travaillé pour nous! (sourire ravi) Et vous, que faisiez vous pendant ce temps, vous jouiez avec les plumes? Non, non, nous on restait calmes et on se reposait les bras sur la table.... Elle est jolie la boule des dames, non?
Morale, ce que tu ne fais, pas, le TAP le fera pour toi... Pas TAPer! | |
| | | Frankenstein Niveau C
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| Sujet: Re: Rythmes scolaires : premiers couacs d’un échec programmé Jeu 12 Déc - 21:54 | |
| Pour l'Education nationale, le périscolaire ce n'est pas son affaire (financière)
Rythmes scolaires Publié le mercredi 4 décembre 2013
Periscolaire N. Tavernier / REA
"Ce n'est pas notre métier, le périscolaire", a fini par lâcher Guillaume Gaubert, directeur des affaires financières du ministère de l'Education nationale et du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, le 3 décembre, auditionné par la mission d'information sur la réforme des rythmes scolaires du Sénat. De quoi expliquer comment la répartition du fonds d'amorçage a été définie, pourquoi sa pérennité n'est pas envisagée, et pourquoi toutes les communes en bénéficieront, même celles qui ne mettraient pas en place d'activités périscolaires !
Les élus n'ont pas été entendus, "faute de temps" A une question de la rapporteure (PS) Françoise Cartron sur la méthode ayant permis d'établir le montant du fonds d'amorçage pour la rentrée scolaire 2013-2014 et si les élus locaux avaient été consultés, Guillaume Gaubert a répondu avec une franchise déconcertante. Non, les élus n'ont pas été entendus, "faute de temps". Non, la question du coût des transports scolaires n'a pas été prise en compte car il serait impossible de les évaluer. "Nous sommes partis de l'enveloppe annoncée par le président de la République au congrès des maires 2012", explique le DAF, ajoutant que l'aide issue du fonds d'amorçage est "une aide forfaitaire qui n'a pas vocation à couvrir des coûts". Une fois l'enveloppe donnée, "nous avons travaillé aux critères de répartition entre communes pour différencier le montant de l'aide, et nous avons opté pour la capacité financière des communes". D'où le régime d'aides suivant (reconduit pour l'année scolaire 2014-2015) : 50 euros par an et par enfant pour toutes les communes, avec un supplément de 40 euros pour les communes des départements d'outre-mer et les communes éligibles à la DSU-cible ou à la DSR-cible.
"Il n'y a pas de vérité comptable" Avec les 45 euros de la CAF, on se rapproche certes des 150 euros par an et par enfant estimés par l'Association des maires de France. "Une évaluation mal faite, qui ne correspond pas à la réalité", tranche la présidente de la commission, l'UMP Catherine Troendle, observant qu'en Alsace le coût va jusqu'à 450 euros. "C'est vrai", concède sa voisine Françoise Cartron, observant quant à elle, sur l'agglomération de Bordeaux, des disparités de coûts allant de 45 à 200 euros par enfant et par an. Il est "difficile de traduire le coût par élève et par an", explique Guillaume Gaubert. Selon lui, d'ailleurs, "il n'y a pas de vérité comptable" en la matière. Il identifie plusieurs éléments qui font passer du simple au quadruple le coût des activités périscolaires par enfant et par an. D'abord le niveau de rémunérations des intervenants. "Quand chez moi des personnes âgées apprennent à coudre à des petites filles, cela me coûte zéro euro", témoigne François Fortassin, sénateur (RDSE) des Hautes-Pyrénées. "Une Atsem en sous-service à qui on demande une heure de plus représente un coût marginal inférieur à un animateur que l'on recrute", explique également Guillaume Gaubert, citant les chiffres de l'Insee : le coût unitaire d'un animateur est de 16,86 euros. Mais celui-ci fait varier le coût par enfant selon le taux d'encadrement (cela va de 182 euros par enfant et par an pour un taux d'encadrement de 1 animateur pour 10 enfants, à 130 euros pour un taux de 1 pour 14, à 101 euros pour un taux de 1 pour 18).
Il faudra voir ça avec les CAF… Et à l'avenir, pense-t-il prendre en compte la question des transports scolaires, des écoles en regroupement pédagogique intercommunal (pour lesquelles l'aide en fonction du nombre d'enfants n'a pas de sens), des communes qui partent de rien en matière de périscolaire (comparativement à celles qui en développent depuis 20 ans) ? Pas plus, semble-t-il. "Nous n'avons pas l'habitude de discuter dans le détail", répond Guillaume Gaubert, conseillant de voir "avec les CAF"… Car sur la pérennisation du fonds d'amorçage, il entend bien faire comprendre que ce n'est pas à l'actualité du ministère de l'Education nationale. Mais s'il assure que lui n'a entrepris aucune simulation, il laisse toutefois entendre que, peut-être, d'autres ministères y travailleraient… "On en est tout juste à la reconduction du fonds pour l'année 2014-2015", déclare-t-il. Pour le mode de financement de la partie 2015, "c'est ouvert", a-t-il confié, alors que le besoin de décaissement du fonds d'amorçage pour l'année 2015 est tout de même évalué à 286,3 millions d'euros !
515 millions d'euros de fonds d'amorçage en deux ans En tout, sur les deux années scolaires 2013-2014 et 2014-2015, le fonds d'amorçage devrait décaisser environ 515 millions d'euros : 28,2 millions d'euros en 2013, 199,6 millions d'euros en 2014 et les fameux 286,3 millions en 2015. Avec les 102,7 millions d'euros inscrits au PLF 2014 (voir notre article ci-contre du 6 novembre 2013) et les 62 millions d'euros prévus dans la COG 2013-2017 de la Cnaf (voir notre article du 17 juillet 2013), il reste 30 millions d'euros "à trouver" pour 2014, calcule Guillaume Gaubert, estimant toutefois que "ce n'est pas un ordre de grandeur inhabituel" dans un budget de 3 milliards d'euros. Après l'audition de Guillaume Gaubert, a suivi celle du pédopsychiatre Marcel Rufo. "Estime de soi des enfants dès la maternelle", "trésor national que sont les instituteurs à la retraite", "trésor absolu de compétences chez les Atsem", "désir d'école", "alliance" de l'école et des collectivités… Un tout autre genre, bien plus vendeur.
Valérie LiquetA 3 mois des élections municipales, c'est merveilleux ! | |
| | | Frankenstein Niveau C
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| Sujet: Re: Rythmes scolaires : premiers couacs d’un échec programmé Sam 14 Déc - 13:51 | |
| Vincent Peillon, un ministre fragilisé par les turbulencesLe démenti n'a pas convaincu grand monde. « Non », il n'y a pas eu de recul sur la question du temps de travail des enseignants des classes préparatoires, a contre toute évidence assuré Vincent Peillon, qui présentait jeudi 12 décembre ses premiers arbitrages sur le métier d'enseignant. Force est pourtant d'en convenir : secoué depuis dix-huit mois par les fortes turbulences que cause la réforme des rythmes scolaires, le ministre de l'éducation nationale subit là une nouvelle déconvenue politique. D'autant plus qu'il s'était, depuis la rentrée, attaché à afficher sur ce point une extrême fermeté.
Ces derniers jours, M. Peillon l'avait répété à l'envi : « Il n'y a pas de raison de lâcher. Les Français ne le comprendraient pas », martelait-il encore mardi 10 décembre, face à ses proches. Mais l'Elysée, malgré les démentis de l'entourage présidentiel, a contraint son ministre à temporiser. Au moins. « On me demande d'arrêter », glisse-t-il à son entourage quelques heures plus tard. A en croire ses amis politiques, ce nouvel accroc n'affecterait en rien le cours de l'action Peillon à la bourse de l'exécutif. « Il est en bonne forme politique », assure l'un d'eux, qui néanmoins s'en désole : « En criant haut et fort que Peillon a reculé sur les classes prépas, on remet un euro dans la machine et on risque de remobiliser les gens sur les rythmes scolaires. »
Un avertissement pour M. Peillon ? « Globalement, jusqu'ici, on l'avait laissé faire », assure un de ses conseillers. L'épisode le démontre : après les frictions sur la réforme des rythmes, le ministre de l'éducation, du point de vue du président, ne semble plus jouir aujourd'hui d'une autonomie totale. Bien qu'il soit en charge du dossier prioritaire du quinquennat, la confiance ne règne pas tout à fait entre les deux hommes, marqués par un passif ancien, remontant aux années où François Hollande présidait aux destinées du Parti socialiste. « Le président n'a pas une passion pour lui », confirme un ami de M. Hollande. M. Peillon ne fait pas partie des ministres que le chef de l'Etat consulte régulièrement sur les affaires politiques, à l'image de Jean-Yves Le Drian, Bernard Cazeneuve, Manuel Valls ou Laurent Fabius.
« UNE MÉTHODE UN PEU RAIDE »
Quant au ministre, il a plutôt jusqu'ici décidé de jouer cavalier seul. Certes, il s'était, depuis l'arrivée de la gauche au pouvoir, quasi exclusivement consacré à ses dossiers ministériels, l'épisode du congrès PS de Toulouse excepté, en coulisse duquel il avait manoeuvré plus qu'à son tour. Depuis la dernière rentrée scolaire, le virus de la politique semble l'avoir repris. Tous les mardis matins depuis la rentrée, un petit-déjeuner réunit ses amis politiques : Marc Mancel, un de ses conseillers, et les parlementaires Patrick Bloche, Patrick Mennucci, Eduardo Rihan-Cypel ou David Assouline. Il soutient désormais ardemment le premier ministre Jean-Marc Ayrault, avec qui les relations n'avaient pourtant pas toujours été faciles. Il a tôt déclaré sa candidature aux européennes dans la circonscription du Sud-Est, où il affrontera Jean-Marie Le Pen.
Et certains le voient reparti en campagne pour le premier secrétariat du PS, qu'il ambitionnait déjà de conquérir en 2008, à l'époque du congrès de Reims. Démenti formel de ses proches : « On n'en a pas parlé », jure son entourage, pour qui « il n'a pas envie de sortir du gouvernement. Il a envie de continuer. » Il n'est néanmoins pas certain que la rugosité dont il a fait montre Rue de Grenelle lui garantisse d'y être maintenu en cas de remaniement. Commentaire d'un ami du président : « Il donne l'impression d'être un peu trop allant, de ne pas forcément écouter les autres. On ne peut pas dire qu'il soit un mauvais ministre, mais il a une méthode un peu raide. »
Mais pour ses amis politiques, le problème de M. Peillon serait d'être un peu trop seul au sein de l'exécutif : « Il a fait une superbe réforme, il applique tout ce que l'on a toujours dit dans l'opposition mais il n'a pas le soutien qu'il mérite », regrette Patrick Mennucci.http://www.lemonde.fr/ecole-primaire-et-secondaire/article/2013/12/13/vincent-peillon-un-ministre-fragilise-par-les-turbulences_4333944_1473688.html Bon, en résumé, il reste à savoir si Hollande va le garder jusqu'au 30 mars ou pas. | |
| | | Frankenstein Niveau C
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| Sujet: Re: Rythmes scolaires : premiers couacs d’un échec programmé Dim 15 Déc - 11:58 | |
| Au secours !!! Le comité estime qu'il faut veiller à ce que le périscolaire ne fasse pas du scolaire qui doit rester le domaine des seuls enseignants. La seconde partie concerne des partenariats. Le comité invite à mieux former les intervenants et à bien les coordonner. La troisième partie a travaillé sur le passage du temps scolaire au périscolaire. Le comité invite à créer des temps "tampon" d'au moins 15 minutes gérés par uen charte entre enseignants et animateurs. Elle pourra comporter des points sur le passage des locaux.Temps tampon scolaire ou périscolaire ? http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2013/12/11122013Article635223436455333312.aspx | |
| | | Frankenstein Niveau C
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| Sujet: Re: Rythmes scolaires : premiers couacs d’un échec programmé Mar 17 Déc - 20:34 | |
| LA MAIRIE DExxxx VIENT DE PRENDRE POSITION POUR LE RETRAIT DE LA REFORME DES RYTHMES SCOLAIRES ! Le Sénateur-Maire de xxxx a fait adopter samedi dernier un voeu demandant le retrait de la réforme des rythmes scolaires en 2014. Il pointe dans son texte notamment le coût de la réforme, entre 1,5 et 2,5 millions d'euros pour la ville, et son impact négatif sur l'activité des associations sportives et de loisirs. L'Adjoint au Maire, chargé des affaires scolaires, qui est également ancien Inspecteur d'Académie, a voté pour ce voeu en précisant qu'il estimait nécessaire une réforme des rythmes scolaires, mais que la mise en oeuvre de celle-ci était "désinvolte et désastreuse". Cette annonce est un véritable séisme dans le département ! Alors que xxxxxfait partie des 2 communes qui ont rendu un PEDT, que la municipalité avait clairement soutenu la réforme et soigneusement préparé sa mise en oeuvre pour 2014, ce revirement démontre qu'elle est inapplicable ! C'est très bon, voilà exactement à quoi on pouvait s'attendre !Et il est temps, maintenant, d'aller" fouetter"tous les candidats aux municipales afin de connaître leurs intentions ! | |
| | | Frankenstein Niveau C
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| Sujet: Re: Rythmes scolaires : premiers couacs d’un échec programmé Dim 5 Jan - 14:42 | |
| Mais en 2014, on retiendra surtout la réforme des rythmes. Et là il faut bien dire que V. Peillon semble en échec. D'autant que la campagne électorale devrait faire monter les enchères politiques sur ce terrain et aggraver la situation. Mais l’éventail des possibles de la refondation nous semble restreint par d'autres forces encore plus pesantes.http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/01/03012014Accueil.aspx et encore mieux: 2014 aussi rude que 2013pour Vincent Peillon ? La rentrée scolaire a lieu ce lundi et l'année s'annonce tendue pour un ministre de l'Éducation qui a peiné à faire appliquer sa "refondation de l'école".http://www.centre-presse.fr/article-280094-aussi-rude-que-br-pour-vincent-peillon.html Vous remarquerez que je suis toujours dans le bon "rythme" quant au devenir de cette réforme ! | |
| | | Frankenstein Niveau C
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| Sujet: Re: Rythmes scolaires : premiers couacs d’un échec programmé Dim 2 Fév - 22:44 | |
| dernière nouvelle: Le ministre de l'Education nationale serait un "mauvais ministre" pour six Français sur dix, selon un sondage publié dimanche par Le Parisien. Retour sur un gâchis. http://www.lexpress.fr/education/peillon-mauvais-ministre-les-raisons-du-desamour_1319665.html Bref la messe est dite et Vincent Peillon le sait.yeeeesssss !!! | |
| | | Frankenstein Niveau C
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| Sujet: Re: Rythmes scolaires : premiers couacs d’un échec programmé Mer 2 Avr - 14:13 | |
| Et voilà ce qui arrive quand on écoute pas le peuple ! Tout s'est passé comme beaucoup et moi-même l'avions prédit ! Il reste à Hamon à retirer ce décret et on fête ça ! J'ai déjà eu un soulagement de ne pas avoir eu Ségo ! Vive l'écologie ! lol | |
| | | sara sara Niveau A
Nombre de messages : 5557 Age : 47 Date d'inscription : 18/01/2006
| Sujet: Re: Rythmes scolaires : premiers couacs d’un échec programmé Mer 2 Avr - 16:30 | |
| Ben moi j'étais pour remettre le mercredi, ou le samedi, tout en finissant à la même heure... Reprendre les 3 heures enlevées par Sarko. Parce que du coup, 3h, c'est pas rien quand même! J'imagine que c'était bien plus confortable pour vous avant non? | |
| | | abcdefgh Niveau D
Nombre de messages : 1974 Date d'inscription : 16/08/2012
| Sujet: Re: Rythmes scolaires : premiers couacs d’un échec programmé Mer 2 Avr - 17:04 | |
| Ben oui : plus on a d'heures de classe payées pareil, plus on est heureux, nous, les PE. Chacun sait que nous n'avons pas de prép, pas de corrections ou si peu, un concours que tout le monde il l'a, et qu'on aime tellement les nenfants qu'on irait bosser pour rien. Ils sont tellement mignons à cet âge-là.
(27 heures de cours + 3 heures de concert', tu accepterais, toi ?)
Non, moi je veux rester à 24 + 3, voire passer à 18.
Une heure de classe en élem, c'est largement aussi fatigant qu'une heure de classe ailleurs. Je veux aussi les ISO, et même l'indem de PP, et ne plus surveiller les récrés.
"confortable", 3 heures de classe en plus... Je rêve, ou bien ?
Franchement, ça ne te gênerait pas ? Tu tiendrais vraiment le coup à 27 heures-élèves ? Sans pouvoir refaire deux fois la même séance dans la semaine, hein. Et avec souvent deux ou 3 niveaux à prévoir par heure. | |
| | | Stella Modo
Nombre de messages : 18191 Age : 52 Date d'inscription : 30/08/2007
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| Sujet: Re: Rythmes scolaires : premiers couacs d’un échec programmé Mer 2 Avr - 20:42 | |
| Je crois que tu as tout dit abcdefgh. Simple et efficace.
Autant je comprends qu'un parent puisse se poser cette question de l'intérêt pour l'enfant des 3 heures en plus, autant qu'une collègue puisse nous dire que ça devait être plus confortable pour nous avant, heu...
Je retourne à mes preps tiens...
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| | | Frankenstein Niveau C
Nombre de messages : 2234 Localisation : Sud Emploi : PE (ZIL) Etudes, Loisirs ou Autre : musique classique(chant choral), sport, politique, la science... Date d'inscription : 15/05/2012
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| Sujet: Re: Rythmes scolaires : premiers couacs d’un échec programmé Mer 2 Avr - 22:53 | |
| Parce que Sara sara n'a tjs pas compris que Darcos ne nous avait aucunement donné les 3 heures ! A la place, il y a les APC que Peillon n'avait même pas eu la lucidité de retirer en échange...APC qui rentrait d'ailleurs dans le créneau horaire des TAP mais sans locaux disponibles...mais ça c'est juste un détail de cette réforme calamiteuse que Hamon ferait bien de retirer le plus rapidement possible s'il veut bien commencer son mandat ! | |
| | | sara sara Niveau A
Nombre de messages : 5557 Age : 47 Date d'inscription : 18/01/2006
| Sujet: Re: Rythmes scolaires : premiers couacs d’un échec programmé Jeu 3 Avr - 17:43 | |
| Non mais je parle des 3h enlevées par Sarko il y a 6 ans... ce qui faisait bien 27 comme aujourd'hui non? Je ne sais pas quand tu as commencé à enseigner, mais les 24h de cours c'est très récent il me semble. Le fameux "samedi matin pendant lequel on avait le temps de finir tranquillement", je l'ai entendu et entendu... Je parle de confort pour faire ce qu'on a à faire en classe bien sûr, pas de confort personnel.
Pour ce qui est de cette réforme, en tant que parent, je ne vois aucune différence: mon fils n'est pas plus fatigué, il ne progresse pas particulièrement. Mais j'ai des amies qui trouvent leurs enfants crevés par rapport à l'an dernier. Franchement, on est tous d'accord pour dire que c'était loin d'être une priorité, et que le temps collectif est trop important: 41h de présence chez nous, pour 24h de cours... c'est bien pour les gamins dont un des parents de travaille pas quoi...
Dernière édition par sara sara le Jeu 3 Avr - 17:56, édité 1 fois | |
| | | sara sara Niveau A
Nombre de messages : 5557 Age : 47 Date d'inscription : 18/01/2006
| Sujet: Re: Rythmes scolaires : premiers couacs d’un échec programmé Jeu 3 Avr - 17:54 | |
| - Frankenstein a écrit:
- Parce que Sara sara n'a tjs pas compris que Darcos ne nous avait aucunement donné les 3 heures ! A la place, il y a les APC que Peillon n'avait même pas eu la lucidité de retirer en échange...APC qui rentrait d'ailleurs dans le créneau horaire des TAP mais sans locaux disponibles...mais ça c'est juste un détail de cette réforme calamiteuse que Hamon ferait bien de retirer le plus rapidement possible s'il veut bien commencer son mandat !
Bien sûr que si j'ai compris, je ne suis pas stupide merci! Mais si vous les faites, les élèves, eux, les ont bien perdues. Ils avaient bien, avant 2008, 27h de cours pour le même programme. Chez nous, c'est pour certains élèves 30 minutes d'apc/semaine. Bien des gamins auraient besoin des 2h 30 qui leur ont été retirées. Je ne suis pas pour tous ces dispositifs qui souvent sont moins efficaces que la classe à mon avis. J'ai exactement le même point de vue pour les 6èmes, qui ont 2h d'aide par semaine. Laisser les horaires d'avant 2008, tout en allégeant les programmes, aurait été bien plus intéressant pour les élèves à mon avis. Mais c'est pareil pour nous: avant, bcp de 6ème avaint 6H de français semaine. Maintenant, ils sont tous à 5, avec le même programme... | |
| | | abcdefgh Niveau D
Nombre de messages : 1974 Date d'inscription : 16/08/2012
| Sujet: Re: Rythmes scolaires : premiers couacs d’un échec programmé Jeu 3 Avr - 18:15 | |
| Non, ce n'est pas pareil, sara sara, et tu le sais très bien. Si tes élèves récupèrent deux heures de français - ce que je leur souhaite- tu ne feras pas une minute de plus de cours (ou alors tu auras des heures supp'.)
Si nos élèves récupèrent ces deux heures (c'était deux heures - et pas 3 : un samedi sur 3 était libéré pour concertation. Ils avaient donc 26 heures et non 27. Il faut se renseigner) d'avant 2008, nous aurons deux heures de classe entière en plus.
Moi, perso, j'en ai assez avec mes 24 heures + l'APC. STOP. La mule est déjà trop chargée.
C'est pourquoi je trouve énorme de réclamer deux heures de classe (c'est-à-dire 4 à 5 heures de travail hebdo en plus) pour les PE - qui sont déjà les plus maltraités (niveaux salaire, temps de présence, et responsabilités - non partagées) des enseignants.
Je te demandais donc si tu accepterais d'effectuer deux heures de cours en plus, gratos, pour le bien de tes élèves. | |
| | | abcdefgh Niveau D
Nombre de messages : 1974 Date d'inscription : 16/08/2012
| Sujet: Re: Rythmes scolaires : premiers couacs d’un échec programmé Jeu 3 Avr - 18:26 | |
| D'autre part - et ça c'est mon humble avis : l'APC est, dans ma classe du moins, hyper utile pour récupérer des enfanst en échec ++. Pour tisser du lien avec eux, pour les intégrer dans le travail des autres.
Ce temps n'est pas perdu pour le reste de la classe, je t'assure. Car ces enfants-là, sans aide autre que ce que tu peux leur donner en collectif : ou tu les laisses se noyer dans la classe et tu continues pour ceux qui suivent - et alors tu le payes, car ils ne se laissent pas longtemps faire : très vite, un enfant en échec, dont tu ne t'occupes pas, vire TDC.
Ou alors tu ralentis le rythme de toute la classe pour pouvoir t'en occuper correctement. Et les autres ? Ben ils bavardent.
Ces heures d'AP - quand elles ne sont pas employées en foutaises, et qu'elles font un lien direct avec ce que tu fais en classe, afin de maintenir à flot ceux qui ont besoin de plus de temps, c'est du temps de gagné pour tout le monde. | |
| | | abcdefgh Niveau D
Nombre de messages : 1974 Date d'inscription : 16/08/2012
| Sujet: Re: Rythmes scolaires : premiers couacs d’un échec programmé Jeu 3 Avr - 18:28 | |
| Donc pas touche à mes 24 heures. Ni au soutien.
Ou alors : on met deux instits, comme au Canada je crois, sur une classe. Et là tu peux leur coller 40 heures de classe, aux gnomes, ça ne me dérange aucunement. | |
| | | sara sara Niveau A
Nombre de messages : 5557 Age : 47 Date d'inscription : 18/01/2006
| Sujet: Re: Rythmes scolaires : premiers couacs d’un échec programmé Jeu 3 Avr - 18:45 | |
| - abcdefgh a écrit:
Ces heures d'AP - quand elles ne sont pas employées en foutaises, et qu'elles font un lien direct avec ce que tu fais en classe, afin de maintenir à flot ceux qui ont besoin de plus de temps, c'est du temps de gagné pour tout le monde. Ah oui si cela prend la forme d'un soutien peut-être... dans la classe de mon fils, c'est 30' de théâtre. Je trouve ça super qu'il fasse du théâtre, mais ça ne l'aide pas en maths ou en français. Peut-être est-ce ce que tu appelles des foutaises, je ne sais pas. C'est vrai qu'il n'y a aucun lien avec le reste de la semaine. C'est plutôt comme un atelier à part quoi. C'est évidemment le seul exemple que j'ai, avec ma nièce qui fait un apc vidéo. Du coup, je vois que le programme est toujours aussi chargé avec 2h, donc, de moins. je comprends bien que pour la prof, faire des ateliers théâtre le midi avec 5 élèves, c'est plus cool que du cours 22, mais bon... On ne doit pas bien se comprendre: concrètement, quel était votre service avant 2008, et aujourd'hui? Tout compris je veux dire. Je comprends que: avant 2008 vous aviez donc 26h de cours en moyenne, alors que maintenant, vous avez 24 +3h d'apc/concertation, mais que tu préfères comme ça car la classe entière est plus prenante que l'apc. C'est ça? Donc je ne comprends pas du coup ta question sur les 2h que je ferais grattos, puisqu'il me semble qu'il s'agirait de passer de 2h de soutien à 2h de cours. Bon cela dit, je comprends très bien, surtout quand on a commencé depuis peu et qu'on choisit un métier aussi pour ses horaires, qu'on ne veuille pas venir une demi-journée de plus, même en finissant plus tôt le soir. Surtout que je doute que ce soit si efficace que ça. Je ne sais pas ce qu'en pensent les profs qui ont fait 25 ans le samedi matin sans apc et sans double niveau.
Dernière édition par sara sara le Jeu 3 Avr - 19:02, édité 1 fois | |
| | | abcdefgh Niveau D
Nombre de messages : 1974 Date d'inscription : 16/08/2012
| Sujet: Re: Rythmes scolaires : premiers couacs d’un échec programmé Jeu 3 Avr - 18:59 | |
| - sara sara a écrit:
- abcdefgh a écrit:
Ces heures d'AP - quand elles ne sont pas employées en foutaises, et qu'elles font un lien direct avec ce que tu fais en classe, afin de maintenir à flot ceux qui ont besoin de plus de temps, c'est du temps de gagné pour tout le monde. Ah oui si cela prend la forme d'un soutien peut-être... dans la classe de mon fils, c'est 30' de théâtre. Je trouve ça super qu'il fasse du théâtre, mais ça ne l'aide pas en maths ou en français. Peut-être est-ce ce que tu appelles des foutaises, je ne sais pas. C'est vrai qu'il n'y a aucun lien avec le reste de la semaine. C'est plutôt comme un atelier à part quoi. Ce n'est évidemment le seul exemple que j'ai, avec ma nièce qui fait un apc vidéo. Du coup, je vois que le programme est toujours aussi chargé avec 2h, donc, de moins.
On ne doit pas bien se comprendre: concrètement, quel était votre service avant 2008, et aujourd'hui? Tout compris je veux dire.
Je comprends que: avant 2008 vous aviez donc 26h de cours en moyenne, alors que maintenant, vous avez 24 +3h d'apc/concertation, mais que tu préfères comme ça car la classe entière est plus prenante que l'apc. C'est ça? On avait 26 heures de classe en moyenne : 2 semaines de 27 heures de classe, et une semaine de 24 heures de classe et 3 heures de concert'. (Un samedi sur 3 libéré pour les élèves. Sauf pour les écoles déjà passées à 4 jours : 24 heures de classe, mais moins de vacances.) Aujourd'hui, tous les élèves ont 24 heures. Auxquelles s'ajoutent pour nous 3 heures hebdo (les fameuses 108 heures annualisées : 108 divisé par 36, ça fait bien 3) à répartir entre tout le reste : RV parents, AP, formation, conseils et réunions diverses. Oui, je préfère 24 en classe entière et deux heures d'AP (de soutien, pas de théâtre... Ou alors du théâtre en lien avec les lectures de la classe), que 27 heures en collectif. Parce qu'en collectif, un quart des enfants n'ont pas l'attention suffisante pour suivre; parce que tu en perds, et que les autres avancent; parce que les différences trop criantes te font perdre un temps précieux sur le collectif, qui alors se dissout. Un exemple concret : si je m'assois à côté d'un élève pour faire avec lui un travail écrit (et déjà, là, il me faudrait être quatre), ou pour lui réexpliquer quelque chose que tout le monde, à part trois ou quatre, a compris, je perds - au bout de 5 minutes- le reste de la classe : la maîtresse n'est plus là : on bavarde, on ne fait plus. Si je renonce à aider Machin ou Truc, et que je surveille la classe et encourage en passant dans les rangs, Machin et Truc, au bout de 8 jours, ont compris qu'ils ne comprendraient jamais rien, que l'école, c'est pas pour eux... et ils te le font payer. Pour en revenir à ta proposition : on revient aux 27 heures de classe d'avant 1990 (je ne sais plus la date exacte du samedi libéré). OK. Et les heures parents, formation, concert' ? On les ajoute ? Et on fait quoi de Truc et de Machin ? (Et puis, je te mets au défi de tenir 27 heures de cours hebdo aujourd'hui. Les comportements ont changé en une génération, non ? Essaie juste une semaine, et tu nous diras.) | |
| | | abcdefgh Niveau D
Nombre de messages : 1974 Date d'inscription : 16/08/2012
| Sujet: Re: Rythmes scolaires : premiers couacs d’un échec programmé Jeu 3 Avr - 19:15 | |
| - sara sara a écrit:
- abcdefgh a écrit:
Ces heures d'AP - quand elles ne sont pas employées en foutaises, et qu'elles font un lien direct avec ce que tu fais en classe, afin de maintenir à flot ceux qui ont besoin de plus de temps, c'est du temps de gagné pour tout le monde. Ah oui si cela prend la forme d'un soutien peut-être... dans la classe de mon fils, c'est 30' de théâtre. Je trouve ça super qu'il fasse du théâtre, mais ça ne l'aide pas en maths ou en français. Peut-être est-ce ce que tu appelles des foutaises, je ne sais pas. C'est vrai qu'il n'y a aucun lien avec le reste de la semaine. C'est plutôt comme un atelier à part quoi. C'est évidemment le seul exemple que j'ai, avec ma nièce qui fait un apc vidéo. Du coup, je vois que le programme est toujours aussi chargé avec 2h, donc, de moins. je comprends bien que pour la prof, faire des ateliers théâtre le midi avec 5 élèves, c'est plus cool que du cours 22, mais bon... (...) Oui mais elle a déjà 24 heures dans les pattes à 22, la prof, pas 15 ou 18. Non mais c'est vrai, c'est super cool, l'AP. On pourrait faire ça en plus des 26 heures, non ? Et puis je propose que le soir on supervise les devoirs jusqu'à 18 heures. Ça aussi, c'est cool. On surveillerait aussi la cantine entre midi et deux, bien sûr. C'est reposant. C'est comme les récrés : on prend l'air. C'est trop cool.
Dernière édition par abcdefgh le Jeu 3 Avr - 19:25, édité 1 fois | |
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