Seuil d'admissibilité crpe 2013.1

Bonjour,
voici un lien qui répondra à la majorité de vos questions sur la prochaine session:

http://www.education.gouv.fr/cid65919/concours-de-recrutement-des-enseignants-pour-la-rentree-2014-les-reponses-a-vos-questions.html

Bon courage à tous.

Ils parlent du public naturel du concours, mais nous qui sommes des candidats étranges, ils n'en parlent pas. S'ils manquent de candidats, ils nous appelleront probablement, sans plus craindre notre pollution...

toujours pas d'info sur la note seuil d'admissibilité sur l'académie de lille ?

Il va falloir attendre les courriers envoyés aux non-admissibles.

J'ai lu l'info sur un groupe FB, je ne peux donc la confirmer...
Seuil admissibilité Lille externe public 45,5/120 ce qui fait 7,54/20.
Je comprends mieux mon admissibilité

bonsoir,

je n'arrive pas à obtenir le seuil pour la 3ème voie à Créteil

Y a un truc que je n'ai pas comprit... Vu que les seuils sont différents d'une académie à l'autre, comment les académies décident du nombre de candidats admissibles? Ils font à la louche? J'ai passer plusieurs concours dans ma vie, mais souvent le seuil d'admissibilité est fixé à 8/20.Là je trouve ça très bizarre, ça fait de sacré inégalités d'une académie à l'autre.

Coucou
Apparemment externe sur Nancy est à 54
Bonne soirée

maarionnette a écrit:

Y a un truc que je n'ai pas comprit... Vu que les seuils sont différents d'une académie à l'autre, comment les académies décident du nombre de candidats admissibles? Ils font à la louche? J'ai passer plusieurs concours dans ma vie, mais souvent le seuil d'admissibilité est fixé à 8/20.Là je trouve ça très bizarre, ça fait de sacré inégalités d'une académie à l'autre.

En général ils prennent le double d'admissibles par rapport au nombre de postes.
Par exemple s'il y a 50 postes offerts dans l'Académie, ils prendront une centaine de personnes pour aller aux oraux.

knack a écrit:

non c'est 1127 admissibles pour 1055 postes à creteil!

Sérieux ? Donc en gros quasiment tous sont assurés d'avoir le concours, même celui qui a eu 6,5 de moyenne... Ca ça me choque...
Ok il y a un certain nombres de postes offerts mais pour moi il faut quand même assuré un certain minimum quand même. Les pauvres gamins...

Merci Aline pour ta réaction quant au seuil très (trop?) bas de l'aca de Créteil... Je trouve ça fou... C'est pour cela que je demandais sur quels critères les seuil d' admissibilité étaient basés... Cependant je pense que Créteil est un ' cas' à part vu le nombre de postes offerts.

Il n'y a pas le double à Lille malgré un seuil bas aussi.
Nous sommes 739 admissibles (485 postes) mais imaginez...faire passer 2h00 d'épreuves à chaque admissible. Je ne sais pas combien il y a de jury mais

Bonsoir à toutes et à tous,

Je suis nouveau sur ce forum que je viens de découvrir par hasard. Il y a quelques années (avant la réforme des concours), les forums concernant l'Education étaient plus nombreux, je me souviens qu'il y a 3 ans, quand je passais le concours, il y avait des nouveaux messages postés chaque minute la veille des résultats...

Je suis actuellement PE dans une ZEP auvergnate et je voulais avoir des renseignements sur les seuils actuels d'admissibilité dans ma région d'où ma visite sur ce forum. Je suis déçu (mais pas tellement surpris, compte tenu de la tournure que prennent les choses avec cette fichue mastérisation) de voir que les seuils d'admissibilité sont aussi bas. Je pense que le nombre de postes offerts est trop élevé compte tenu du peu de candidats cette année, et pour preuve : 183 admissibles à Clermont pour 142 postes, c'est du jamais vu... Surtout une fois qu'on aura enlevé ceux qui n'auront pas préparé sérieusement l'oral tant redouté et ceux qui viendront en touriste, on aura à peu près autant de postes que de candidats.

En principe, les jurys "envoient" à l'oral environ le double de candidats qu'il y a de postes offerts, mais faute d'avoir suffisamment de candidats avec un niveau suffisant, le nombre d'admissibles s'en trouve réduit cette année (à mon avis, l'augmentation du nombre de postes aurait dû davantage être échelonnée dans le temps...).
D'après les chiffres des différentes académies que je découvre, je pense qu'on va observer le même phénomène que dans le second degré ; à savoir que les jurys étant souverains (et c'est tant mieux dans un sens), s'ils estiment que les candidats n'ont pas le niveau, ce qui pourrait arriver à Clermont comme à Créteil (et autres) cette année, ils décideront de ne pas pourvoir tous les postes (exemple : l'année dernière, au Capes de Mathématiques, 950 postes étaient offerts, mais seulement 652 ont été pourvus, faute de candidats).

Quoiqu'il en soit, cette situation est une aubaine pour certains candidats au niveau "un peu juste" dans certains domaines et ayant échoué les années précédentes, car ils pourront sans mal être admis cette année avec des notes juste moyennes (et c'est tant mieux pour eux).

Mais en même temps, je trouve cela un peu injuste pour ceux qui, il y a quelques années ont galéré comme des fous (et je sais de quoi je parle) pour faire partie des meilleurs (l'année où j'ai obtenu le concours, il y avait 109 postes offerts à Clermont pour environ un millier de candidats présents et 230 admissibles). Je trouve cela contraire aux principes de méritocratie, car même s'il y a des manques évidents d'enseignants dans certaines zones, si on abaisse autant le niveau, on risque de donner raison à ceux qui ont les enseignants dans le collimateur...

Bon courage et bonne chance tout de même aux admissibles !! Je sais qu'il y a des gens motivés qui me liront...

Bonjour Mistergiovanni63, je suis d'accord, c'est injuste pour les générations qui ont raté et se sont finalement résignées à faire autre chose. J'ai des anciennes camarades, qui sont devenues caissières à intermarché (! sans déconsidération pour ce métier, c'est juste que faire 4 ans d'études pour rien c'est dommage) avec une maîtrise de maths en poche car à l'époque, le CAPES de maths était dur à décrocher et au bout de trois essais, il fallait bien penser à gagner de l'argent pour manger.
Quant à un principe éventuel de méritocratie, c'était justement notre sujet de repas dominical ce midi ( oui, on se marre chez nous à table, entre deux verres de bon vin), la conclusion, c'est que ça n'existe pas. Si je deviens prof, ma plus grande satisfaction sera d'avoir permis à des enfants de s'épanouir dans la vie, d'aimer apprendre etc. ( je sais, je rêve). Mais la reconnaissance par en haut, je ne l'attends plus du tout. Des actes, des preuves, du plaisir dans ce qu'on fait, pour moi, il n'y a que ça d'important.
Lorsque le niveau est trop bas, il y a également des postes non pourvus. Si tel est le cas, ils seront bien obligés d'étaler le recrutement. Ensuite, il y a l'engagement politique, est ce que ça va impliquer, une réelle baisse de la note finale de recrutement. J'espère sincèrement que non pour nos enfants, même si à cause de ça, je fais partie des perdants...

Bonjour,

Je ne poste pas souvent sur le forum mais j’y viens assez régulièrement. J’ai tenté deux fois le Capes – à la suite d’une préparation intensive à chaque fois - et j’ai été recalée. Finalement, j’ai décidé de me présenter au CRPE – sans préparation pour l’instant. Je suis enseignante contractuelle depuis 8 ans.
Je voudrais juste réagir aux propos de Mistergiovanni63 sur le niveau « très bas » des candidats admissibles. Certes, je pense aussi que, vu le nombre d’admissibles et le nombre de postes proposés, le seuil d’admissibilité doit être très bas par rapport aux autres années.

Ceci dit, ce n’est pas le concours qui forme les enseignants. Je m’explique.

Toutes les notions que l’on doit acquérir pour réussir le concours sont des notions basiques – niveau collège - et je pense que pour peu que l’on adopte un rythme de révisions soutenu, on peut y arriver. La plupart des candidats, d’après ce que je constate dans mon entourage, se présentant au concours ont été de bons élèves au collège et au lycée. Les notions doivent donc juste être réactivées par des révisions quotidiennes. Concernant ceux qui ne réussissent pas le concours, ce n'est pas parce qu'ils ont un niveau médiocre mais parce qu'ils n’ont pas, en mon sens, le temps nécessaire pour réviser – mère ou père de familles, salariés, etc. - ou ne font pas l’effort de le faire pour moult raisons – étudiants à temps plein. Le programme, je le rappelle, est très vaste – histoire, géographie, maths, français, histoire des arts, sciences, mécaniques, etc.

Moi, je voudrais attirer votre attention sur l’après concours. C’est là que tout se joue à mon avis. J’ai vu des étudiants réussir brillamment le concours et éprouver énormément de difficultés une fois devant les élèves. Mais j’avoue que ce phénomène m’a semblé s’amplifier depuis que la formation des enseignants a été supprimée. Et les conséquences pour les collègues ont été assez graves – dépression, démission, non-titularisation.

Quelque soit le niveau du lauréat - même s’il a un bac +30 – s’il n’a pas reçu un enseignement solide sur le comportement à adopter face aux élèves –- ou la pédagogie à mettre en œuvre dans tel ou tel cas - et je ne parle pas des séquences fictives que l’on doit réaliser pour les épreuves de l’oral, - il ne pourra pas être un bon enseignant.

Je parle en connaissance de cause. Je suis enseignante contractuelle et les premières années, j’ai vraiment galéré avant de pouvoir mettre en oeuvre la pédagogie qui convienne et ce, malgré tous les bons conseils prodigués par les chargés de mission. Mais ceci dit, s’ils ne m’avaient pas aidée – je suis allée dans leur classe et inversement, je me suis inscrite à des formations organisées par le rectorat, j’ai comparé leur progression et les miennes -, je pense que j’aurais démissionné.

En somme, le nombre élevé de candidats admissibles ne me choque pas outre mesure. Mais je leur souhaite, à ceux qui seront admis, bon courage pour la suite, car c’est là que tout commence.

Je suis désolée d’avoir été aussi longue et pour ceux qui me liront, sachez que je ne cherche à critiquer quiconque et si mes propos ont pu blesser, sachez que ce n’était pas dans mes intentions.

Félicitations aux admissibles.

Bonne journée à tous.

moi, je reste persuadé que ce n'est pas que la formation qui fait qu'un enseignat soit bon ou mauvais. Je pense que malheureusement, comme pour tout métier ce n'est pas parce qu'on est bon à l'école qu'on sera bon professionnellement. et vice versa.

de plus, avant de juger que d'une année sur l'autre les enseignants seront plus ou moins mauvais, d'une académie à l'autre chaque année le seuil est trés disparate.
et pour autant, on ne dira pas que tous les enseignants de l'académie de créteil sont mauvais, de même que le cru 2013, même si le nombre de poste sera plus important, ne sera pas mauvais.

Je pense aussi que contrairement à ce que tu avances mistergiovanni, augmenter le nombre de poste ne donnera pas raison à ce qui ont les enseignants dans le colimateur, parce que augmenter le nombre de poste c'est aussi permettre d'avoir des conditions meilleures, moins d'élève par classe par exemple.
Et à choisir entre un PE qui a eu une meilleure note au concours et qui a trop d'élève ou un enseignant avec une note un peu moins bonne mais une classe plus légère. lequel sera le plus efficace ?

moi ce que j'espère c'est obtenir ce fichu concours cette annèe et pour autant ne pas être étiquetée enseignante au rabais !

Ha je ne pense pas que le classement des notes au concours corresponde à l'efficacité du professeur sur le terrain. Par contre, en deçà d'une certaine note à l'écrit, soit c'est un coup de malchance, soit c'est le signe de réelles lacunes ( notamment en maths où là...), lesquelles à mon avis peuvent être néfastes à un bon enseignement, même donné en cours particulier. Une personne peut être excellente pédagogue, si elle raconte des bêtises elle réussira à encrer des informations fausses dans la tête des enfants. Quel dommage.
Oups, je me tire de là avant de recevoir la tomate.

Perso...je me fiche de ce que pense les gens...je connais les sacrifices du concours et ne compte pas mes heures devant les bouquins...donc enseignants au rabais...c'est un peu facile de mettre tout le monde dans le même sac!!
Moi ce qui me fait peur c'est surtout l'orthographe:"comment enseigner des automatismes sans les maîtriser ?"

Il y a des petits dico numériques de poche, je vais demander ça au père nöel si je suis admissible. Je me pose souvent des questions, et merci internet pour les réponses rapides, par contre, devant une classe je ne vais pas passer ma vie à douter avant d'écrire un mot qui me chiffonne.

Maintenant, il faudra faire ça discrètement, trouver une astuce. Ou alors les faire chercher dans le dico à ma place, c'est un bon exercice ça !

tu as raison yadelespoir, et tu as exprimée mieux ma pensée que moi !

nelly.ness a écrit:

moi ce que j'espère c'est obtenir ce fichu concours cette annèe et pour autant ne pas être étiquetée enseignante au rabais !

Pour moi tout pareil que toi ! Et pas d'instit au rabais, je pense que toute peine mérite récompense. A mon sens être enseignant c'est un travail de longue haleine, donc certes les doutes et les incertitudes de comportements, d'écritures face aux élèves, mais au fil des années notre travail deviendra plus précis, moins de doutes, et chaque jour est différent alors !!!
Enfin j'y suis pas encore mais j'avoue que j'y pense souvent et aimerai y être préparé comme il faut !!

arrêtez de vous tracasser les filles! Ma mère a eu le bac en 69, à l'oral car avec les grèves pas le temps de le faire passer à l' écrit. A l'époque ce fut un bac "au rabais". Pour être instit elle est passée par la "petite porte": titularisation après plusieurs rempla comme contractuelle ( je ne sais pas si ça se fait toujours...). Au final elle a enseigné comme directrice 35 ans avec des CP, des générations de gamins dans leur village ont apprit à lire avec elle et plusieurs sont à leur tour devenus instit ( comme quoi elle n'a pas du les dégouter du boulot! hihi!).
Moi je pense que le proverbe " c'est en forgeant qu'on devient forgeron" est bien vrai; même si un socle commun de connaissances quelque soit la profession, est bien utile!

Un petit sondage juste comme ça. Combien d'enseignants vous ont réellement marqué positivement au cours de toute votre scolarité. Pour ma part, un seul, un prof d'anglais que j'ai eu pendant mes 4 années de collège.

C'est tout? Ben mince alors, moi il y en a beaucoup plus (que 1 en même temps c'est pas dur ).

Ca donne:
- mon instit de MS (elle ressemblait à marilyn, la plus gentille de tous),
- celle du CP (une super pêche),
- celle du CE2 (une super pêche aussi),
- ma prof d'allemand au collège (j'ai adoré l'allemand pendant ces 4 années grâce à elle)
- mon prof de physique-chimie au lycée (un type extra, pédagogue, plein d'humour, super gentil)

Après il y a aussi mes profs de français en 6ème et au lycée. Mais moins d'affectif que les autres.

Je me souviens encore d'un tas de choses qu'ils ont dit ou fait, des conseils, des remarques, leur attitude. Ca m'a marqué positivement comme tu dis, et ce sont des trucs qui me viennent encore à l'esprit à l'occasion... Comme quoi, c'est sur du long terme