Nombres de postes offerts CRPE 2011

En sciences 2/6 pour moi Aline!

bha oui mais une vinaigrette sans moutarde aussi c'est pas sport !

camoche a écrit:

En sciences 2/6 pour moi Aline!

Présenter 9 fois le concours ??????????? Jamais je ferais ça !!! A un moment donné, je pense qu'il faut passer à autre chose. Et puis il faut le pouvoir aussi !!!
Enfin tant mieux pour elle, elle s'est acharnée et l'a finalement eu !

Elle n'a pas fait que le concours pendant 9 ans, elle travaillait aussi. Mais quand c'est vraiment ce que tu veux faire... Elle est instit suppléante aussi depuis 2 ans, donc ça lui permettait d'être déjà dedans.

c'est désespérant, c'est vrai!
et dans le privé, on peut le savoir le nombre d epostes offerts?

Bonjour à toutes !

Moi aussi je viens d'apprendre la nouvelle (ac un peu de retard...!) et du coup je suis pas au top de ma forme..!
Est-ce que vous savez où peut-on connaître le nombre de poste dans le privé ?

En tout cas bonne chance à toutes, et oui il faut bien qu'il y est des instit, donc pourquoi pas nous !

merci ptiproutprout pour ces encouragements, après ma première note catastropique en français (3,75/12...je n'ai pas encore la copie mais elle m'a dit n'avoir pas compté 2,75 en synthèse car je ne suis pas restée neutre), ça me redonne la pêche!

Ayant passé un CAPES (SES), je confirme que beaucoup viennent "en touristes", ou alors persuadés qu'ils ont bossé...mais ils ne savent pas ce que c'est que bosser! J'ai eu des discussions qui m'ont un peu choqué, moi qui bossait comme une malade en rentrant du boulot, après les enfants, le repas, le ménage...Eux ils étaient totalement dispo pour le concours et ne bossaient même pas tous les jours.
Une illustration : notre sujet de socio c'était "l'ascenseur social est-il en panne?" Celui qui a fait un peu de socio en terminale savait au moins répondre en partie (mais le CAPES est bien entendu plus exigeant). A la sortie, j'ai entendu plusieurs personnes se dire "mais ça veut dire quoi ascenseur social?"!!! Et les réponses m'ont parfois bien fait sourire...(j'ai eu 14/20)....[grrr, une hésitation "bien fait" ou "bien faite"???]

Dans la salle où j'étais, près des 2/3 des inscrits ne se sont pas présentés...

J'ai rencontré le président de forprof qui nous expliquait qu'effectivement beaucoup de personnes allaient devoir bosser leur M2 en même temps que le concours. Et rendre un mémoire, ça prend beaucoup de temps!

Ce qui me fait un peu peur, c'est aussi l'après admissibilité et le CLES2 notamment.

Sinon vous allez peut-être pouvoir m'aider un peu. Je suis complètement larguée en français (et pourtant j'étais plutôt littéraire au lycée!). Pas avec les savoirs mais plutôt avec les types de devoirs. Bon je dois dire que je n'en ai rendu qu'un seul (synthèse). Mais j'ai beaucoup de mal tout simplement....à dire quelque chose du texte! Pour celles qui ont peut-être fait plusieurs devoirs, avez-vous eu plus de facilité avec la pratique?
Ca me stresse un peu (et alors que je détestais les sciences, 7/8 au premier devoir fait dans les temps!).

Le programme de math ne me fait pas trop peur je garde ça pour la fin (j'ai quand même un peu bossé, les math de prépa HEC m'ont saturée de fonctions, équations...au moins ça va m'aider même si c'était il y a 10 ans!).

Enfin, quelle place accordez-vous à l'histoire de l'art? Le programme de forprof est hyper dense, alors que dans les manuels Hatier, c'est à peine abordé.

Merci à toutes pour ces échanges et info qui remontent le moral et donnent du courage!!!

Dalila

Communiqué SUD-Etudiant :
http://www.sud-etudiant.org/communiques/communiques-sud-etudiant/article/augmentation-des-postes-dans-l

Augmentation des postes dans l’éducation !

Le 15 juillet, le ministère de l’éducation a annoncé le nombre de postes offerts au recrutement des enseignant-e-s pour l’année 2010-2011 : au total, ce sont 11 600 places offertes, contre 15 125 en 2010, 15 600 en 2009, 18 600 en 2008 et environ 22 000 postes en 2007. Le primaire connaît une baisse particulièrement forte de 3000 postes de professeur-e-s des écoles. Depuis 5 ans, l’offre de postes a baissé de moitié, et nous pouvons craindre que cette tendance s’accentue dans les années à venir. Le ministère justifie la baisse du recrutement dans le primaire par le fait que 8 300 enseignant-e-s y seraient actuellement en "surnombre" en raison de l’anticipation, les années précédentes, d’un nombre de départs à la retraite supérieur aux départs réels.

Devant cette baisse continuelle, Sud étudiant ne peut que s’insurger contre la mise au banc de l’éducation par le gouvernement. Nous dénonçons le mépris du ministère pour le rôle des professeur-e-s au profit de quelques économies.

Cette énième réduction de postes entre en corrélation avec la réforme sur la formation des enseignant-e-s qui a provoqué l’an dernier un vaste mouvement dans les universités et les IUFM et a duré plus de 5 mois. C’est en septembre de cette année que rentre en vigueur la réforme de la masterisation, qui prévoyait le concours des professeur-e-s à bac +5 au lieu de bac+3 (c’est-à-dire à la suite de la licence). L’une des accusations clés reposait sur le fait que les étudiant-e-s non reçu-e-s au concours à la fin de leur master d’enseignement, se verraient affecté-e-s à des postes de vacations, autrement dit des emplois non titulaires précaires dans plusieurs établissements à la fois. La logique dans laquelle nous nous trouvons fait que, moins de postes sont offerts à des étudiant-e-s qui sont de moins en moins nombreux à pouvoir accéder ne serait ce qu’au concours d’enseignant. Le gouvernement vide l’éducation de ses professeur-e-s ! Une autre facette de la réforme imposait aux étudiant-e-s un stage pratique dévalorisé et moins rémunéré les plongeant un peu plus dans la précarité. Le master d’enseignement, qui commence à voir le jour dans plusieurs universités à la rentrée, est une formation de contractuel-le-s dépréciée et couplée à une baisse des postes à la sortie.

De plus, les nouvelles maquettes présentées au CNESER, donnent une répartition inégalitaire entre les régions pour l’accès à ces formations qui ne permet pas d’assurer l’accès et les conditions de réussite aux concours sur l’ensemble du territoire. Par exemple, si l’agrégation de Mathématique ne voit de master correspondant qu’à Metz et Nancy, celle d’Histoire géographie est tout simplement omise des formations présentées au cours de ce CNESER. A la rentrée, nombre d’académies ne disposeront pas de formation permettant de préparer certaines disciplines de concours.

Non aux économies sur l’éducation ! Sud étudiant continuera de revendiquer l’augmentation des postes au CAPES et à l’agrégation, la rémunération des stages et de dénoncer la réforme néfaste de la masterisation.